vendredi 3 février 2017

De Mokala National Park à Witsand Nature Reserve

Jeudi le 2 février. De Mokala National Park à Witsand Nature Reserve. Jour 34.

Finalement nous avons eu quelques gouttes cette nuit mais elles se sont évaporées en touchant le sol. Nous partons vers 7h15 ce matin après un bon petit-déjeuner. Le temps de nous rendre à la barrière du parc à 30 minutes du camping, nous avons vu plus de 200 animaux! Belles salutations de départ!

Nous prenons plusieurs routes de gravier sur une centaine de kilomètres avant d'arriver à la N8 qui va des Kimberley à Upington. Nous roulons encore deux heures environ entrecoupées d'un arrêt épicerie-internet à la petite ville de Douglas. Dans les poteaux de lignes électriques, les tisserands sociaux se font de grosses colonies. Plus de 500 nids par colonie parfois!

Colonie de tisserands sociaux
Puis nous faisons encore 45 kilomètres de gravier pour arriver à la Réserve naturelle Witsand où se trouvent de grosses dunes de sable blanc perdues en plein milieu du Karou de sable rouge.

Nous arrivons à midi pile et la première chose que nous faisons après nous être pris un site de camping, c'est luncher à l'ombre. Il fait environ 30 degrés et c'est plus confortable que les 34 des derniers jours.



Nous allons ensuite voir les dunes d'un belvédère situé sur la propriété et poursuivons en allant observer les oiseaux boire et se baigner dans un étang auprès duquel on a aménagé une belle cache avec les fenêtres à hauteur du sol. Vraiment bien! On y voit des évêques en abondance, des tisserands et plusieurs espèces de tourterelles dont certaines très jolies.


Les dunes Witsand

Tourterelle Namaqua

Évêque

Évêque et tisserand masqué

Colonie de tisserands sociaux

De retour au camping vers 14h30 nous allons nous détendre à la piscine. Il n'y a pas foule car nous sommes les seuls campeurs aujourd'hui. C'est un autre bon côté de voyager hors saison touristique ou quand les habitants du pays ne sont pas en congé.

Vers 17h30, alors que la température commence à baisser un peu, nous allons en camion au pied de la dune principale. Il tonne beaucoup aux alentours et l'on voit des éclairs et orages au loin, mais le ciel au dessus de nous persiste à demeurer ensoleillé avec quelques nuages. À suivre plus tard en soirée ou durant la nuit. En passant on voit des springboks et bons nombres d'oryx. Super!

Nous escaladons péniblement la dune. C'est à pic, il fait encore très chaud car le sable a emmagasiné de la chaleur et nos pieds d'enfoncent de telle sorte qu'on doit monter deux pas pour avancer d'un. Mais au total on ne monte que l'équivalent d'une quinzaine d'étages et au sommet la vue splendide récompense grandement nos efforts.

Ce serait exagéré de dire que ce sont les plus belles dunes au monde. Mais comme cela fait longtemps qu'on en a vues de si grosses et de si près, ça nous fait plaisir de le voir, de les toucher et de les sentir. Le sable est très fin. Les sauterelles y laissent leurs traces un peu partout, tout comme les springboks, les oryx et une panoplie de petits animaux.

Nous marchons dans les dunes et parcourons un petit circuit de crête en crête durant environ une heure. On a bien pensé se faire surprendre par l'orage mais celui-ci se détourne soudainement de sa route qui convergeait vers nous. Possiblement l'effet vortex causé par la chaleur des dunes. Tant mieux!










Nous redescendons vers 19h et allons souper à notre site de camping. Après notre repas, nous mettons nos lampes frontales et allons faire le tour du camping pour observer la faune nocturne s'il y en a. Et bien oui! Des Springhares se promènent un peu partout. Ce ne sont pas des lièvres comme leur nom pourrait le faire penser. Il s'agit plutôt de petits rongeurs qui ressemblent à des gerbilles et qui sont gros comme des lapins. Ils sont vraiment jolis avec les longues oreilles et leur longue queue qui se termine avec un pompon noir. Mais le plus drôle c'est de les regarder se promener. Car ils sautent sur les pattes arrières comme des kangourous. Avec les lampes frontales, on voit donc un peu partout, des petites paires d'yeux qui brillent à la lumière et qui se sauvent en sautant allégrement. Mourant! Nous voyons aussi des dizaines d'antilopes, principalement des springboks, des oribis et des oréotragues sauteurs. Et quelques lapins. On aurait bien aimé rencontrer Cyril l'oryctérope qui creuse un peu partout dans les fourmilières autour mais il aurait fallu un vrai coup de chance.

Nous nous couchons vers 21h30 et lisons un peu avant de nous endormir dans le grand silence qui nous entoure.

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