dimanche 29 janvier 2017

De Bloemfontein à Kimberley, Cape North

Dimanche le 29 janvier. De Bloemfontein à Kimberley, Cape North. Jour 29.

Nous partons vers 8h30 du camping et arrivons à Kimberley vers 10h. Nous nous dirigeons tout de suite vers l'attraction majeure de la ville, sinon de la province du Cap Nord, The Big Hole, le grand trou.

Il s'agit de l'ancien trou crée par l'exploitation de la plus grande mine de diamant au monde. C'était la première fois à la fin des années 1870 que l'on découvrait des diamants ailleurs qu'au bord des rivières. On découvrit alors que les diamants sortaient des profondeurs de la croute terrestre (150-200 km de profond) via des cheminées volcaniques. Et c'est ensuite seulement que l'érosion les amenait le long des cours d'eau.

Donc à Kimberley on a extrait environ deux tonnes de diamants jusqu'au début du vingtième siècle. En remuant plus de deux millions de tonnes de minerai! Ce fut une ruée un peu comme les ruées vers l'or et certains sont devenus milliardaires. Notamment Cecil Rhodes qui donna son nom à la Rhodésie par la suite, aujourd'hui le Zimbabwe.

La visite du site est très intéressante : le grand trou, les vestiges de l'exploitation minière, un village reconstitué avec les vieilles maisons et les anciens commerces de Kimberley, une simulation de descente dans la mine, un film documentaire, etc. Cela donne un musée en plein air qui a débuté au début des années 1950 et qui est l'attraction touristique du Cap Nord par excellence.

Nous y passons près de trois heures et allons ensuite luncher dans un restaurant de la ville minière reconstituée. Ça valait le coup!












En après-midi cela se passe moins bien. Les musées sont pour la plupart fermés le dimanche et nous nous rivons le nez sur une porte fermée à un site historique situé à 15 km de la ville. Notre Lonely Planet disait que ce site où on peut observer des centaines de peintures rupestres SAN était ouvert le dimanche mais il a fallu se rendre à l'évidence.

De retour à la ville, nous allons voir deux campings mais ils sont tellement décrépis que nous décidons de filer vers le Sud. Nous allons à 35 km au sud de Kimberley et nous nous installons dans un petit Centre touristique avec piscine. Cette dernière est très appréciée par les 32 degrés qu'il fait actuellement à l'ombre.

Nous nous faisons un bon souper sur charbon de bois après avoir réservé notre camping pour le parc de Mokala via internet. Demain, retour aux safaris!


Nous nous couchons vers 21h après une bonne douche bien chaude! Un peu de lecture et Morphée fait son travail..

samedi 28 janvier 2017

De Willem Pretorius Game Reserve à Bloemfontein

Samedi le 28 janvier. De Willem Pretorius Game Reserve à Bloemfontein. Jour 29.

Levés vers 6h30, nous déjeunons en prenant notre temps et partons vers 8h30. Juste après avoir quitté le camping, une troupe de suricates traverses le chemin devant nous! Nos premiers! Et dire que Diane voulait tant en voir!

Nous roulons durant près de deux heures pour nous rendre à Bloemfontein, l'une des trois capitales du pays, la capitale juridique et aussi la capitale de l'État libre (Free State). Après avoir circulé dans de beaux quartiers avec des grosses maisons et des grands arbres, nous allons visiter le très joli musée d'art Oliewenhuis où l'on peut voir des œuvres modernes de peinture, sculpture, photographie et multimédia. Sans surprise, plusieurs œuvres portent sur l’apartheid et la discrimination. Nous y passons une heure pour visiter les deux étages et allons ensuite prendre un bon café dans la cour arrière du musée. C'est bien animé la fin de semaine car beaucoup de gens viennent y déjeuner.










Nous allons ensuite sur Naval Hill. Cette colline qui abrite aussi une réserve faunique surplombe la ville. On y trouve une gigantesque statue de Nelson Mandela ainsi que plusieurs points de vue et une restaurant. En redescendant, nous tombons sur un troupeau de gnous et de damalisques. Bien agréable de voir cela en pleine ville!







Nous poursuivons en nous rendant de l'autre côté de la ville pour visiter le musée de la guerre des Boers. Mais la porte principale donnant accès au parc où se trouve le musée est bloquée par des travaux. Nous faisons le tour du grand parc et ne trouvons pas d'autre entrée. Tant pis!

Nous allons donc faire quelques courses et lunchons dans un petit restaurant asiatique. Après un autre essai de trouver la fameuse entrée, nous capitulons. On s'en va tout de suite au camping situé juste en dehors de la ville sur la route de Kimberley où nous nous rendrons demain. Nous faisons sécher une dernière fois la tente de Diane et Stéphane et passons le reste de l'après-midi à la piscine. Il fait un soleil radieux et la température tourne autour de 27 degrés.


Nous nous faisons à souper vers 18h et nous montons à la tente vers 20h pour lire et dormir lorsque le sommeil nous aura gagné.

vendredi 27 janvier 2017

De Parys à Willem Pretorius Game Reserve

Vendredi le 27 janvier. De Parys à Willem Pretorius Game Reserve. Jour 28.

Nous avons très bien dormi la nuit dernière. Nous sommes frais et dispos ce matin. Nous prenons notre temps pour déjeuner et disposer tous nos bagages à notre aise dans le camion.

Nous partons pour Vredefort vers 9h. C'est là qu'est tombée la plus grosse météorite connue sur la terre il y a quelques millions d'années. Elle a fait un trou de 200 kilomètres de diamètre! Nous aurions bien aimé voir le cône central qui s'est soulevé après l'impact mais il pleut à verse ce matin et la visibilité est vraiment mauvaise.

Nous poursuivons donc sur l'autoroute N1 en direction sud jusqu'au Centre touristique Aldam qui jouxte la réserve faunique Willem Pretorius. Nous y arrivons vers 13h et nous nous faisons un bon lunch vers 13h.

Après nous être sustentés, nous allons vers un petit safari dans la Réserve. De 14h30 à 17h nous apercevons une vingtaine de girafes, des gnous à queue noire, des gnous à queue blanche, des hippotragues noirs, des élands du Cap, un damalisque, des autruches, un cobe commun, des dizaines de zèbres et quatre rhinocéros soit la moitié de la population de rhinos du parc. Fait inusité, les rhinocéros ont les cornes coupées. Les autorités les ont coupées à la suite du braconnage de trois individus en 2015. Sans leur corne, braconner des rhinocéros n'a plus de sens du point de vue économique.








Nous nous installons sur notre site : tente et bâche pour la pluie qui a fait relâche mais qui s'annonce abondante cette nuit. Nous nous préparons ensuite un bon souper de côtelette d'agneau avec un couscous aux légumes et un excellent merlot de Stellenboch. Ce n'est pas parce qu'on est en camping qu'on doit se priver de bien manger!

Nous montons à la tente vers 21h après la vaisselle, la lessive, le ménage des photos et le blogue. Une autre nuit de repos qui s'annonce! Belle journée qui fait rêver!

Du Camp Punda Maria à Parys, Free State

Jeudi le 26 janvier. Du Camp Punda Maria à Parys, Free State. Jour 27.

Bizarre de nuit! Hier soir l'orage s'annonçait avec des éclairs à répétition très haut dans le ciel. Quand nous nous sommes couchés vers 20h, le temps était lourd, chaud, humide, inconfortable. Juste à bouger un peu et on la sueur commençait à perler. Nous nous sommes tout de même endormis assez rapidement pour nous réveiller tous ensemble vers 23h30 au son des rugissements caverneux d'un lion situé à quelques centaines de mèetres du camping. Peut-être 300m ou 500m ou même 1000 m. Le rugissement peut porter jusqu'à 3 à 5 kilomètres par temps calme. Mais celui-ci était assez proche pour nous réveiller... Sûrement les lions vus hier matin à moins de deux km d'ici.

Nous nous sommes rendormis bien heureux de ce spectacle sonore et voici quc cela reprend de plus belle à tous les 45 minutes environ jusqu'à 4h du matin. C'est bien agréable mais cela diminue la quantité de sommeil d'une nuit ça! En plus, il semblait y avoir une escalade entre deux lions, l'un situé près de nous et l'autre difficilement perceptible au loin. Et voici que les éléphants s'y mettent aussi. Voici des barrissements contre les rugissements de deux lions ensemble très proches. Il y a une chicane ici c'est certain. Tout un show! Sonore toujours! Mais on en en eu pour notre argent en cette dernière nuit.

Et vers 4h30, c'est l'orage qui faire rage. La foudre tombe partout autour de nous et le tonnerre fait un vacarme infernal. La pluie tombe à boire debout! Nos belles tentes bien sèches qu'il faudra faire sécher au cours des prochains jours...

Après cette nuit de sons et lumières, pas besoin de dire que nous étions un peu vannés lorsque nous nous sommes levés vers 5h30. Nous avons plié les tentes sous la pluie drue et à 6h20 nous étions partis.

Les premiers 150 km furent un peu ardus car la route de campagne était parfois recouverte de grandes flaques ou traversée par de petits torrents. Nous avons pris un bon déjeuner vers 8h30 à Louis Trichardt puis à partir de là ce furent 450 km d'autoroute qui nous amenèrent à l'aéroport O.R. Tambo à Johannesburg. C'est là que nous avons laissé Diane et Stéphane qui prenait leur avion de retour au pays en début de soirée. Après de touchants adieux, nous repartons pour un autre petit cent quelque kilomètres vers le sud, jusqu'à la petite ville de Parys, dans le Free State. Nous y faisons nos emplettes pour les deux prochains jours et repartons pour encore une demie-heure jusqu'à un camping le long de la rivière Vaal. C'est génial, tous les sites sont sous de grands abris et on pourra se coucher à l'abri de la pluie.

Le temps de déplier les deux tentes et d'étendre les draps et sacs de couchages il est déjà 19h. Nous nous faisons ensuite un bon souper de filet d'autruche et une grosse salade pour souper. On a faim car nous n'avons rien mangé depuis le petit-déjeuner encore. Le filet est suave. Tendre, juteux et savoureux. C'est la première fois qu'on en trouve à l'épicerie depuis notre arrivée et on aurait bien aimé faire connaître cette viande délicieux à Diane et Stéphane. Ce sera pour une autre fois...

Nous allons prendre une bonne douche vers 20h30 et tout de suite après, c'est le dodo qui nous attend. On a du sommeil à reprendre et de la fatigue à revendre!





Notre site de camping abrité! 
La rivière Vaal

mardi 24 janvier 2017

Camp Punda Maria, Parc national Kruger.

Mardi le 24 janvier. Camp Punda Maria, Parc national Kruger. Jour 25.

Une nuit en écoutant les hyènes s'appeler, c'est super! Nous nous levons vers 5h15 et partons sur la route encore vers le nord du Parc. L'habitat de mopane et plutôt fermé et nous ne voyons pas très loin de la route. En plus les herbes commencent à être relativement hautes ce qui ne facilite pas l'observation. Malgré cela, nous apercevons une quarantaine d'éléphants dont un troupeau de 32 individus. Nous voyons aussi une dizaine de girafes, des zèbres et des gnous, quelques buffles et quelques impalas. Aussi nos premiers rolliers à longs brins du voyage.

Nous déjeunons dans une aire à pique-nique et arrivons au camp de Punda Maria vers 10h30. Il fait déjà 27 degrés. Il fera 33 degrés cet après-midi. Un bon café en jasant avec une jeune guide et nous décidons de nous inscrire pour l'excursion de soirée, de 20h à 22h. L'habitat n'est pas des plus propices mais c'est maintenant ou jamais... Qui sait? Il s'est vu un léopard hier et toute une famille de lion avant-hier.

Nous prenons du vin rosé en apéro ce midi tout en discutant le couple de franco-colombiens rencontrés hier. Régine et Jean-Pierre sont de grands voyageurs super sympathiques et nous passons du bon temps à jaser et à déguster le saucisson maison de Jean-Pierre qui est chef de profession.

Après un bon et copieux repas nous allons tremper dans la piscine. Je pars seul vers 16h15 pour aller vers une petite virée de safari aux alentours. Bien des animaux mais rien de spécial à signaler.


Nous prenons un repas léger vers 19h puis embarquons dans le camion qui nous amène en safari.  Notre guide-chauffeur, Fiona, est très gentille et connait bien la faune. Mais on voit peu d'animaux car la forêt est très dense aux alentours : buffle, hibou, lapins, impalas et c'est à peu près tout. Nous revenons à 22h et moins de dix minutes plus tard, tout le monde dort à poings fermés dans sa tente.














Mercredi le 25 janvier. Camp Punda Maria, Parc national Kruger. Jour 26.

Nous nous levons un peu plus tard vu que nous nous étions couché tardivement hier soir. Nous partons après déjeuner pour faire un petit safari et rencontrons Fiona, notre guide d'hier soir. Nous avions été très gentils avec elle et elle vient nous voir tout de suite pour nous avertir qu'il y a un lion à moins de deux kilomètres du camp en bord de route.

Nous y allons derechef et ce sont trois lions qui dorment d'un œil sous les arbustes en bord de route à moins de quinze mètres de nous. Nous passons presqu'une demie-heure à les observer, en nous assurant que les vitres électriques fonctionnent bien car ils sont à deux bonds seulement de nous! Quelle chance aujourd'hui! À 7h15 du matin en plus! C'est ce qu'on espérait depuis notre arrivée et là ça y est : des lions à faible distance pour qu'on puisse se gaver de leur image! Youpi!







 Nous poursuivons notre safari et allons faire une boucle d'environ 25 kilomètres autour du camp. Beau paysage vallonné avec arbres à marula et quelques baboabs et des arbustes en fleurs rouge. On entame tous une petite ritournelle de notre cru dont les paroles sont :«de fleurs rouge et baobab!» sur un vieil air des années 1950 ou 1960.




Au sortir de la boucle, nous retournons voir nos lions qui sont maintenant quatre. Il paraît qu'il y en aurait un cinquième un peu plus loin dans la brousse. Peut-être en train de garder la carcasse de la nuit dernière?



Nous allons ensuite au petit restaurant du camp pour prendre de bons cafés et nous décidons d'aller revoir nos lions. Le compte est rebaissé à trois. Mais qu'ils sont beaux!



Nous voilà rassasiés pour la journée. Il fait déjà 30 degrés. Il en fera probablement 35 en après-midi. Nous passons donc le reste de la journée à flâner, lire, aller à la piscine et, dans le cas de Diane et Stéphane, à préparer les valises pour le départ demain.

Nous prenons un petit apéro de vin rosé vers 17h en regardant des babouins, des phacochères et des centaines d'impalas venir brouter juste en face de nous de l'autre côté de la clôture à moins de dix mètres. Un gros wow!


Le programme de la soirée est simple : petit lunch au restaurant et couché tôt car nous serons sur la route avant six heures demain matin pour une très longue journée de route.