dimanche 8 janvier 2017

Réserve naturelle Umlalazi

Dimanche le 8 janvier. Réserve naturelle Umlalazi. Jour 9.

La pluie a cessé. Cette nuit notre sommeil fut bercé par le bruit des fortes vagues en trame de fond et le chant des oiseaux nocturnes, des rainettes, des grenouilles et des grillons en piste principale. Un concert apaisant et reposant!

À notre lever, il y a quelques éclaircies et le soleil nous laisse voir le bout de son nez. Nous en profitons donc pour entreprendre l'opération séchage. On installe une corde à linge et on sort tout ce qui est mouillé ou humide.




À notre lever, il y a quelques éclaircies et le soleil nous laisse voir le bout de son nez. Nous en profitons donc pour entreprendre l'opération séchage. On installe une corde à linge et on sort tout ce qui est mouillé ou humide.

Nous nous faisons ensuite à déjeuner sous le ciel variable. Quel bonheur de ne pas craindre la pluie! Juste à côté de nous, au bâtiment de services, il y a trois zèbres qui viennent s'abreuver. Pas craintifs du tout ce qui est rare chez les zèbres. Les singes vervets venaient juste d'y passer pour quêter quelques tranches de pain aux dames qui offrent leurs services pour faire la lessive et laver la vaisselle.


Vers onze heures, après avoir ramassé nos effets maintenant bien secs, nous allons à la plage. Le temps est idéal pour nous qui avons tout à craindre du soleil. Hélène, Stéphane et moi allons prendre une longue marche sur la plage pendant que Diane effectue un peu de méditation et de lecture. C'est avec surprise que nous tombons sur la carcasse d'un petit requin marteau.

Au retour de notre ballade, Stéphane et moi allons prendre notre premier bain dans l'océan en 2017. Nous faisons très attention car la mer est très agitée et les hautes vagues cassent violemment près du rivage. Nous regardons les adolescents faire avec leurs planches et étudions soigneusement comment se passent les choses avant de nous aventurer de l'autre côté de la première vague.

Et en effet, c'est violent et sournois. Les vagues irrégulières arrivent par trains de trois ou quatre ce qui ne laisse pas de place à l'inattention. Au bout de dix ou quinze minutes, nous ressortons avec effort en luttant contre le courant qui nous attire vers le large. On a bien fait de garder nos fonds en tout temps!



Nous retournons au site de camping pour y déguster une bonne salade tout en regardant les duikers et les zèbres brouter dans les parages. On est en Afrique! L'Afrique facile, l'Afrique confortable!


Après notre dîner, nous allons prendre une marche dans les sentiers aménagés de la mangrove qui borde la rivière. C'est dimanche et il y a beaucoup de familles qui sont venues pêcher ou faire baigner les enfants à la rivière malgré les risques de crocodiles et les mises en garde indiquées sur les affiches.

Nous nous promenons dans la mangrove et admirons des dizaines de petits crabes à pinces rouge qui s'enfuient rapidement dès qu'ils nous voient. Et surprise! Voici qu'un vautour des palmiers passe au dessus de nous et va se percher de l'autre côté de la rivière. Quelle chance! Car c'est une espèce extrêmement rare en voie d'extinction.




Nous retournons ensuite passer une heure à la plage et on regarde la mer en jasant et en relaxant. De retour au camping vers 17h, c'est l'heure de la relaxation avant de faire le souper. Une bande d'une trentaine de singes vervet nous entoure. Ils ramassent les fruits tombés sur notre site de camping et espère probablement qu'on les nourrisse, en vain. Les duikers s'ajoutent à la bande et un calao vient brailler comme un bébé naissant juste au dessus de nous. La grosse misère quoi!

Nous soupons vers 19h et faisons un feu de camp avant d'aller nous coucher pas trop tard. Quelle belle journée ce fut, en Afrique, sans la pluie!

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