Dimanche le 8 janvier. Réserve
naturelle Umlalazi. Jour 9.
La pluie a cessé. Cette nuit notre sommeil fut bercé par le bruit des fortes vagues en trame de fond et le chant des oiseaux nocturnes, des rainettes, des grenouilles et des grillons en piste principale. Un concert apaisant et reposant!
À notre lever, il y a quelques éclaircies et le soleil nous laisse voir le bout de son nez. Nous en profitons donc pour entreprendre l'opération séchage. On installe une corde à linge et on sort tout ce qui est mouillé ou humide.
À notre lever, il
y a quelques éclaircies et le soleil nous laisse voir le bout de son
nez. Nous en profitons donc pour entreprendre l'opération séchage.
On installe une corde à linge et on sort tout ce qui est mouillé
ou humide.
Nous nous faisons
ensuite à déjeuner sous le ciel variable. Quel bonheur de ne pas
craindre la pluie! Juste à côté de nous, au bâtiment de
services, il y a trois zèbres qui viennent s'abreuver. Pas
craintifs du tout ce qui est rare chez les zèbres. Les singes
vervets venaient juste d'y passer pour quêter quelques tranches de
pain aux dames qui offrent leurs services pour faire la lessive et
laver la vaisselle.
Vers onze heures,
après avoir ramassé nos effets maintenant bien secs, nous allons à
la plage. Le temps est idéal pour nous qui avons tout à craindre
du soleil. Hélène, Stéphane et moi allons prendre une longue
marche sur la plage pendant que Diane effectue un peu de méditation
et de lecture. C'est avec surprise que nous tombons sur la carcasse
d'un petit requin marteau.
Au retour de notre
ballade, Stéphane et moi allons prendre notre premier bain dans
l'océan en 2017. Nous faisons très attention car la mer est très
agitée et les hautes vagues cassent violemment près du rivage.
Nous regardons les adolescents faire avec leurs planches et étudions
soigneusement comment se passent les choses avant de nous aventurer de
l'autre côté de la première vague.
Et en effet, c'est
violent et sournois. Les vagues irrégulières arrivent par trains
de trois ou quatre ce qui ne laisse pas de place à l'inattention.
Au bout de dix ou quinze minutes, nous ressortons avec effort en
luttant contre le courant qui nous attire vers le large. On a bien
fait de garder nos fonds en tout temps!
Nous retournons au
site de camping pour y déguster une bonne salade tout en regardant
les duikers et les zèbres brouter dans les parages. On est en
Afrique! L'Afrique facile, l'Afrique confortable!
Après notre
dîner, nous allons prendre une marche dans les sentiers aménagés
de la mangrove qui borde la rivière. C'est dimanche et il y a
beaucoup de familles qui sont venues pêcher ou faire baigner les
enfants à la rivière malgré les risques de crocodiles et les mises
en garde indiquées sur les affiches.
Nous nous
promenons dans la mangrove et admirons des dizaines de petits crabes
à pinces rouge qui s'enfuient rapidement dès qu'ils nous voient.
Et surprise! Voici qu'un vautour des palmiers passe au dessus de
nous et va se percher de l'autre côté de la rivière. Quelle
chance! Car c'est une espèce extrêmement rare en voie
d'extinction.
Nous retournons
ensuite passer une heure à la plage et on regarde la mer en jasant
et en relaxant. De retour au camping vers 17h, c'est l'heure de la
relaxation avant de faire le souper. Une bande d'une trentaine de
singes vervet nous entoure. Ils ramassent les fruits tombés sur
notre site de camping et espère probablement qu'on les nourrisse, en
vain. Les duikers s'ajoutent à la bande et un calao vient brailler
comme un bébé naissant juste au dessus de nous. La grosse misère
quoi!
Nous soupons vers
19h et faisons un feu de camp avant d'aller nous coucher pas trop
tard. Quelle belle journée ce fut, en Afrique, sans la pluie!
Plaisir de connaitre de nouveaux animaux.
RépondreEffacer